Un soundscape (jeux de mot sur
landscape) est conçu comme un environnement sonore immersif, c'est à
dire comme définissant totalement l'environnement acoustique et par
là le réel. La notion a été forgée par R. Murray Schafer qui le
définit comme composé de trois éléments : les thèmes, les
sons et les "soundmarks", nouveau jeu de mot dérivé de
landmark, qui correspondent à un événement unique caractérisant
un lieu unique, ici sonore. Ces trois éléments ont trois sources :
la géophonie (sons de la nature) la biophonie (sons des êtres
vivants) et l'anthrophonie (sons créés par les humains). Robert
Fripp n'a peut être pas par hasard nommé son nouvel effet :
Soundscapes, dérivé de l'effet analogique conçu par lui dans
las années 70: Frippertronics, car il crée avec la guitare des
sortes d'environnements sonores. Les soundscapes sont enregistrés
généralement en live, selon une programmation irrégulière, où il
joue souvent seul, parfois non... La guitare est méconnaissable, et
vous transporte justement ... ailleurs. Ceux qui ne connaissent que
In the Court of the Crimson King ou
plus tard Discipline risquent d'être sérieusement
déroutés, mais moins ceux qui ont suivi sa trajectoire unique,
notamment avec Brian eno et la League of Gentlemen.
Love cannot bear est
une bonne approche des Soundscapes de Robert Fripp (pas loin d'une
dizaine d'album) car ce disque assemble des enregistrements allant de
1983 à 2005. De la musique pour calmer et éclaicir l'esprit.
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